DPE : 7 diagnostics sur 10 seraient erronés

Publié le 28 Janvier 2023

C’est un coup dur pour les diagnostiqueurs immobiliers… D’après le site internet Hello Watt, conseiller en énergie pour les particuliers, les DPE (diagnostics de performance énergétique) sont presque tous faux… En effet, après avoir mené l’enquête sur 271 logements, les résultats révèlent que 7 DPE sur 10 sont erronés. Explications !

Seulement 29 % des DPE sont fiables

Hello Watt a comparé les notes énergétiques, attribuées par le DPE, à plusieurs centaines de logements. Les résultats révélés le 3 janvier dernier démontrent que 71 % des notes de performance énergétique attribuées sont incorrectes, soit seulement 29 % des DPE réalisés sont fiables… L’enquête montre ainsi que 40 % des logements ont une note d’écart avec la réalité, qu’elle soit supérieure ou inférieure. Elle révèle également que 31 % des habitations contrôlées ont deux notes d’écart. C’est-à-dire qu’un logement à qui le DPE a attribué un C pourrait en réalité être classé A ou E. Des révélations qui posent davantage un problème puisque depuis le 1er janvier, il est désormais interdit de louer un logement dont la consommation d’énergie est de plus de 450 kWh/m2. « Le DPE n’est pas, actuellement, un indicateur fiable de la consommation d’un logement. Il faut donc urgemment revoir sa conception et ses modalités de calcul », a signifié Hello Watt.

Une étude mal menée selon les diagnostiqueurs immobiliers

Face à ces révélations, les professionnels du diagnostic ont rapidement réagi. La Chambre des diagnostiqueurs immobiliers de la Fnaim affirme que la méthodologie utilisée par Hello Watt pour mener son étude n’est pas la bonne et est incorrecte. « L’étude d’Hello Watt s’appuie sur les données des compteurs Linky et Gazpar (via Enedis et GRDF) afin de les comparer aux notations des DPE. Puis une corrélation a été faite avec la base de données de l’Observatoire du DPE et l’INSEE. Hello Watt a donc mis en opposition les consommations réelles d’énergie et les étiquettes des DPE. Or, les usages des uns et des autres concernant sa consommation varient fortement d’une personne à une autre.».

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