Publié le 11 Octobre 2022

Que ce soit pour acheter ou louer un bien immobilier, il devient de plus en plus difficile de se loger dans le Finistère. Les raisons ? La fin de la crise Covid qui a entraîné un engouement des particuliers pour le littoral breton et l’inflation avec une importante hausse du prix de l’immobilier qui bloque de nombreux dossiers pour faire un emprunt. Détails !

Une augmentation des prix de l’immobilier après la crise sanitaire

Depuis la fin de la crise sanitaire, les régions côtières rencontrent un franc succès. Les particuliers veulent renouer avec la nature et les grands espaces. Pour cela, ils ont été nombreux à vouloir déménager ou acquérir une résidence secondaire près de l’Océan. Cet engouement a entraîné une flambée des prix de l’immobilier dans le Finistère (+20 % pour une location et +10 % pour l’achat) depuis la fin du dernier confinement en 2020. Acheter ou louer un bien à l’année à un prix convenable devient donc un véritable parcours du combattant aujourd’hui. Cependant, la crise Covid n’est pas la seule cause de cette tension immobilière dans la région.

L’augmentation du taux d’usure avec l’inflation

Le taux d’usure est le taux maximum auquel les banques peuvent prêter pour un emprunt immobilier (taux d’emprunt + taux d’assurance). Actuellement, il est fixé à 2.57 %, mais les taux de crédits ne cessent de grimper depuis le début du conflit entre l’Ukraine et la Russie en février dernier. En conséquence, nombreux sont ceux qui voient leur demande de crédit refusée par les banques à cause du taux d’usure à ne pas dépasser. Sur un an, c’est une baisse de 13 % des ventes de maisons qui a été enregistrée. Désormais, seuls les particuliers aux importants revenus voient leur dossier validé pour devenir propriétaire d’un bien dans le Finistère.

Des rassemblements pour manifester contre la crise du logement en Bretagne

Depuis plusieurs semaines, on observe de nombreux rassemblements en région bretonne pour protester contre l’augmentation des prix de l’immobilier. Les habitants peinent à se loger à l’année, car la majorité des logements sont des locations de vacances et les logements à l’année sont à des loyers exorbitants. Ils sont donc souvent contraints d’étendre leurs recherches hors des grandes villes. Ils souhaitent ainsi que les pouvoirs publics prennent les mesures nécessaires pour limiter le nombre de locations en Airbnb. Affaire à suivre…